Les Émirats arabes unis autorisent l'avortement dans les cas de viol et d'inceste dans le cadre d'une nouvelle réforme
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Les Émirats arabes unis autoriseront les femmes victimes d'inceste ou de viol à avorter. Cette nouvelle décision s'applique aux résidents résidant aux Émirats arabes unis depuis au moins un an. Les Émirats arabes unis devraient autoriser les avortements pour les victimes de viol et les cas de relations sexuelles incestuelles.
En vertu de la nouvelle résolution adoptée par le cabinet, l'avortement sera autorisé « si la grossesse est le résultat d'un rapport sexuel avec une femme contre sa volonté, sans son consentement ou sans sa volonté adéquate » ou « si la personne qui a provoqué la grossesse est l'ancêtre de la femme ou les proches »,
Le cas de viol ou d'inceste doit être signalé immédiatement puis prouvé par un procès-verbal du ministère public. Les lois des Émirats arabes unis n'autorisent l'avortement que dans les cas où la mère est à risque ou présente de graves anomalies chez le fœtus.
Selon la nouvelle résolution, le fœtus doit être âgé de moins de 120 jours au moment de l'avortement et la vie de la femme ne doit pas être en danger pendant l'avortement.
Selon le code pénal du Golfe, la peine en cas de viol est la réclusion à perpétuité.
Le délinquant pourrait également être condamné à la peine capitale si la victime a moins de 18 ans ou

« a un handicap physique ou souffre d'un problème de santé qui la rend incapable de résister, ou si l'auteur de l'infraction est l'un des ascendants ou un parent non mariable de la victime. »
Il existe des opinions divergentes sur l’avortement dans l’Islam, cela reste donc une question complexe. Le concept de la vie commençant dès la conception ne s'applique pas en Islam.
L'idée islamique d'« ensoulment » ne s'applique que lorsque le fœtus a 120 jours, mais les avortements sont soumis à des restrictions. Avant les 120 jours, le fœtus n’est pas considéré comme une vie humaine bien qu’il soit un être vivant dans l’utérus.
