Le verdict surprenant qui a donné une énorme victoire aux personnes LGBTQ au Kenya

Temps de lecture: 2 minutes

Comment la Cour suprême vient d'écrire l'histoire des droits LGBTQ et des personnes LGBTQ au Kenya

Mardi, les personnes LGBTQ au Kenya avaient de nombreuses raisons de sourire après que la Cour suprême a confirmé le droit de la Commission nationale des droits humains des gays et des lesbiennes (NGLHRC) de s'enregistrer en tant qu'organisation.

Cela a été un long combat pour Personnes LGBTQ au Kenya qui auront désormais le sentiment que la bataille qui a duré une décennie est terminée et qu'ils sont libres de s'exprimer.

Il y a dix ans, le conseil de coordination des ONG du Kenya a refusé au NGLHRC le droit de s'enregistrer, affirmant qu'il promouvait les « comportements homosexuels ». Cependant, en février de cette année, la Cour suprême a autorisé le NGLHRC à être reconnu en tant qu'organisation.

Trois juges contre deux ont jugé que le conseil de coordination des ONG avait eu tort de refuser l'enregistrement d'une ONG cherchant à défendre les droits des personnes LGBTQ+ (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et queer), la qualifiant de discriminatoire.

Selon Nation, la Cour suprême a noté qu'en refusant d'enregistrer l'organisation, les personnes étaient condamnées avant d'avoir enfreint la loi.

Les dispositions de l'article 27(4) ont été citées en raison de la décision discriminatoire de ne pas enregistrer l'organisation. Les dispositions susmentionnées stipulent que « l'État ne discrimine personne, directement ou indirectement, pour quelque motif que ce soit, notamment la race, le sexe, la grossesse, l'état civil, l'état de santé, l'origine ethnique ou sociale, la couleur, l'âge, le handicap, la religion, la conscience, les croyances, la culture, tenue vestimentaire, langage ou naissance.

Le tribunal a toutefois souligné que toutes les personnes, qu'elles soient hétérosexuelles, lesbiennes, gays, intersexuées ou autres, seront passibles de sanctions si elles contreviennent aux lois en vigueur, notamment les articles 162, 163 et 165 du Code pénal.

Selon le Code pénal, les activités sexuelles entre personnes de même sexe sont considérées comme des délits passibles d'une peine d'emprisonnement. Les articles 162 et 165 criminalisent les relations homosexuelles masculines tandis que l'article 163 prévoit une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à sept ans.

 

#DiveDeeper : Se préparer au sexe anal : guide du débutant

2625

Laisser un commentaire

Épinglez-le sur Pinterest

en_USEN